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TÉMOIGNAGE
Philippe CHOUQUET,
association docteur CLOWN

Depuis 2024, INELYS SOLIDAIRE est membre du Club Partenaires de l’association docteur CLOWN.

Ce partenariat a déjà permis l’embauche de plusieurs clowns hospitaliers et le développement d’actions concrètes.
Philippe CHOUQUET, secrétaire de l'association et vice-président du Club Partenaires, revient

sur les enjeux de cette collaboration.

Comment avez-vous connu le fonds de dotation INELYS SOLIDAIRE ? 

Avec Souriha COHEN (Responsable juridique chez INELYS), nous avons fait ensemble un bénévolat au Grand Mâchon du Lou. Cette journée-là était organisée au profit de deux associations, dont docteur Clown. Souriha m'avait proposé d'être bénévole pour l'association docteur CLOWN lors de cet évènement, étant donné qu'elle l'avait déjà été l'année d'avant. C'est donc comme ça que j'ai rencontré Souriha COHEN et INELYS par la suite. C’est ce qui m'a permis d'entrer en contact et de présenter l'association sur une réunion au sein des locaux d’INELYS, et de faire entrer l’entreprise dans le Club Partenaires de l’association docteur CLOWN, dont je suis 

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le vice-président. On a créé ce club avec 3-4 personnes, et aujourd’hui nous sommes déjà dans notre quatrième année. Cela nous permet d’étendre le réseau dans l’objectif d’embaucher de nouveaux clowns.

Vous dites « embaucher des clowns ». Ce sont des clowns professionnels ?

Oui ce sont des clowns professionnels. C’est le plus gros budget pour l’association, environ 80%.

Et le reste du budget, à quoi-est-il consacré ?

On achète des goodies, on a une coordinatrice et une personne en alternance qui s’occupe de la communication de l’association. Mais oui la plus grosse part du budget est consacrée aux clowns.

Parce que [les clowns] c’est le plus important finalement ?

Pour nous oui. Et donc grâce à ce Club Partenaires on a déjà pu embaucher 3 clowns l’année dernière. Actuellement, une formation est en cours au mois de juin pour avoir 4 clowns supplémentaires au moins de septembre, ce qui fera passer l’association à 22 clowns au total. Donc depuis 3 ans on est passés de 15 à 22 (au mois de septembre). C’est le principal objectif parce que nous avons vu 15 000 enfants en 2024, et notre objectif d’ici 2028 est de passer à 20 000 enfants visités sur la région sur 45 services. Aujourd’hui nous avons de la demande mais on ne peut y répondre car il nous manque des clowns. Donc on essaie le plus vite possible d’aller chercher des fonds pour embaucher des clowns.

INELYS SOLIDAIRE est membre du Club Partenaires. Est-ce que vous savez ce qui a donné envie à l’association d’être partenaire avec INELYS SOLIDAIRE finalement ?

Par rapport à ce que l’on recherche nous, au niveau de notre Club Partenaires, on n’a pas de critère de recrutement mais on a un critère de « gens de cœur », qui sont touchés par la cause des enfants. C’est une cause facile à expliquer, dans un certain sens, par rapport à ce qui se passe pour les enfants. On voit comment les entreprises sont réceptives par rapport à ce que l’on fait. Ça serait prétentieux de dire qu’on sélectionne nos entreprises, mais on essaie d’avoir des gens qui sont comme nous dans une certaine approche, car on a beaucoup de bénévoles dans l’association, qui sont piqués et touchés par les enfants. On est clowns hospitaliers mais que pour les enfants, de 0 à 15 ans. C’est notre principale activité.

Ce sont aussi les 30 ans de l’association cette année, pour nous c’est une étape importante. On a vu 15 000 enfants l’année dernière, en 2025-2026 on aimerait en voir encore plus. On a beaucoup de manifestations pour remercier les docteurs, pour remercier les personnels hospitaliers. Plusieurs spectacles sont prévus, le lancement a été fait lors d'un dîner de gala le 15 mai auquel Inelys était présent sur une table pour participer à cette belle fête pour les enfants et les clowns. On est bien partis et on essaie de surfer sur cette vague des 30 ans pour pouvoir avoir encore un peu plus de partenaires et faire rire encore plus d’enfants dans les semaines et les mois qui arrivent.

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Comment qualifieriez-vous la relation que vous entretenez aujourd’hui avec les équipes d’INELYS ?

C’est un partenariat récent, de quelques mois. Il y a déjà des personnes qui se sont proposées sur certaines opérations terrain pour nous aider, par exemple lors de la Foire de Lyon.

INELYS fait partie de ces quelques entreprises qui viennent nous aider sur des salons et différentes opérations. Pour nous ce maillage est important aujourd’hui, et on veut le faire prospérer dans les semaines et les mois qui arrivent. On ne veut pas juste une entreprise qui fait un chèque et qui nous dit « rendez-vous l’année prochaine ». On veut entretenir des relations. 4 fois dans l’année notre Club Partenaires fait des manifestations, où on invite tous nos partenaires, on va chez des partenaires. D’ailleurs pour celle du mois de novembre on la fera surement dans les locaux d’INELYS. C’est important aussi qu’INELYS se présente au club Partenaires pour avoir une communication, des relations qui se créent entre les gens. On ne fait pas ça pour avoir un club de business, on le fait pour que des gens dans la même approche que nous puisent aussi parler de la cause et de pourquoi on est là.

On s’est rendu compte qu’il y avait de l’affinité entre toutes ces entreprises, qui sont dans le même état d’esprit, qui partagent les mêmes valeurs. Et ça pour nous c’est très important. On ne recherche pas d’élite ni de business, on recherche des gens qui se mettent à notre image d’association pour des enfants. Et c’est ce que nous avons trouvé chez INELYS. C’est un beau partenaire pour nous.

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Quels sont les apports concrets de ce partenariat pour votre association ?

En plus du chèque, ce sont les gens qui viennent sur le terrain avec nous, qui font partie de ce Club Partenaires et qui sont présents à chaque réunion de ce club. Cela fait prendre conscience à l’entreprise et à nos partenaires, car sur ces soirées là on invite des partenaires, des clowns et des bénévoles.

On ne sectorise pas : toute l’association est conviée. Les clowns sont le cœur du réacteur : ils apportent leurs témoignages, tout comme les bénévoles, qui sont parties prenantes, et sans qui on ne ferait pas grand-chose non plus. Ils nous aident beaucoup.

En termes de résultats, concrètement, qu’est-ce que les dons ont permis de réaliser ?

Aujourd’hui c’est plus facile de parler sur une généralité : quand on a créé le Club Partenaires en 2022, on avait 15 clowns dans l’association. Au mois de septembre on en aura 22. Sept clowns sont arrivés dans cette période, avec un objectif d’avoir 30 clowns dans l’association en 2030. Et c'est grâce à ce Club Partenaires justement, qui permet d’aider l’association pour embaucher ces clowns. Ils ont des contrats de 3 ans pour avoir une visibilité et avoir une certaine crédibilité sur leur embauche.

Même si aujourd’hui un clown hospitalier a un contrat avec docteur CLOWN en tant qu’intermittent du spectacle, il a aussi une obligation d’avoir un deuxième travail. Ce sont souvent des gens qui travaillent dans des cabarets, des cirques

ou différentes structures. C’est important psychologiquement pour eux. Ils ne peuvent faire que 12 interventions (journées complètes) par mois maximum dans les hôpitaux, car psychologiquement c’est dur. Un psychologue les voit tous les mois à l’association, pour parler de comment ça se passe dans les hôpitaux et leur permettre de se décharger émotionnellement. Car ils rentrent dans un personnage quand ils font leur travail à l’hôpital, avec des formations tous les ans. C’est important de comprendre qu’aujourd’hui la médecine demande à nos clowns, sur des opérations importantes d’enfants, de les accompagner au bloc opératoire et d’être à la sortie de celui-ci. Aujourd’hui, la demande est très importante, et on essaie de palier à tout ça pour avoir un budget et embaucher des clowns.

Personnellement, je vais souvent à l’hôpital pour m’imprégner de cela. Pour une ponction lombaire par exemple, on ne peut pas endormir l’enfant. Dans les différents hôpitaux, les docteurs appellent les clowns pour participer à l’acte et permettre à l’enfant d’être dans un environnement plus sympa qu’avec des blouses blanches. Donc aujourd’hui le rôle du clown à l’hôpital est de plus en plus important dans l’aspect de l'aide médicale.

Quand on voit la demande que l’on a, cela montre qu’il faut aller chercher des fonds nous-même, car on n’est pas aidés par les collectivités locales. Il est important de préciser que docteur CLOWN est une association régionale, avec des services hospitaliers dans la région lyonnaise.  Nous avons aussi des Conteurs du soir, qui vont raconter des histoires aux enfants dans cette période de la journée où les parents s’en vont, qui n’est pas la plus simple.

Ils sont aussi embauchés, les conteurs du soir ?

Non, ils sont bénévoles. Moi-même avec mon épouse nous sommes conteurs du soir bénévoles. Mais voilà, grâce à ce Club Partenaires, à INELYS et d’autres entreprises, nous pouvons embaucher des clowns, le principal objet de notre association. L’entreprise donne en fonction de ce qu’elle peut donner, mais aujourd’hui on en est là avec nos 7 clowns supplémentaires grâce à ces dons.

« La petite rivière fait les grands fleuves ».

Pour nous c’est très très important. Et donc c’est un bel objectif d’avoir les 30 clowns le plus vite possible.

Souhaitez-vous rajouter quelque chose que nous n’avons pas évoqué ?

On a fait un tour assez complet. On vient de fêter les 30 ans de l’association, et on est en train de préparer les 30 ans qui arrivent. Je pense que c’est important vu le contexte délicat aujourd’hui, environnemental et économique. Mais la cause des enfants reste motrice de solidarité, ce qui nous permet aujourd’hui d’avoir une belle perspective pour les années qui arrivent, pour pouvoir embaucher nos clowns et mettre du rire à l’hôpital. En tout cas ça se présente bien, grâce déjà à 7 clowns supplémentaires. On est déjà les plus heureux, mais on veut continuer sur ce chemin pour en avoir le plus possible. Et ce grâce aux entreprises qui nous aident, dont INELYS fait partie. C’est important pour nous.

NOS COLLABORATEURS AUSSI SE LIVRENT

Cette journée, c'était comme appuyer sur pause. Sortir du rythme habituel, des urgences du quotidien... pour vivre un moment simple, vrai. Pas d'agenda, pas de pression, juste des échanges authentiques. J'ai discuté avec des personnes incroyables, ri à des anecdotes que je n'oublierai pas, et surtout, j'ai ressenti une vraie bouffée d'air frais. Ça m'a recentré, ça m'a fait du bien. 

J'étais venu pour aider - en fait, c'est moi qui suis reparti enrichi.

Félix VOURLAT, Chargé de communication chez INELYS

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